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Cryothérapie et endurance 

La cryothérapie est-elle un moyen pour optimiser ses performances et préparer une compétition ?

Concernant la relation entre performance et cryothérapie, l’analyse de cette corrélation se heurte aux types de méthodologies employés parfois lors des études. Malgré cela il semblerait que les données valident la relation entre optimisation de la performance et cryothérapie sur les efforts appelés « sous maximaux »

Marion Delespierre Maupin

Marion Delespierre Maupin Ultra Traileuse Française Team One – 2nd Femme lors du Grand Raid De La Réunion 2019 – Diagonale Des Fous et 2nd Femme Marathon Du Mont-Blanc 2018 – 90 Km Du Mont-Blanc en séance de cryothérapie corps entier.

 

image illustration homme trail montagne

Olschweski (1988) étudie les effets d’un refroidissement général par un air à 0°C sur les capacités d’endurance.  Cette endurance a été mesurée lors d’un effort sur vélo à 80% de la VO2 max et les résultats obtenus ont montré que les patients « refroidis » avaient une durée totale d’effort à 80% , 12% + élevé que celle des patients témoins (non refroidis).

Booth (1997) étudie la distance maximale parcourue en 30 min par deux groupes à vélo (à résistance égale). Un des deux groupes avait auparavant été immergé dans une eau à 23°C, de telle manière que leur température cutanée était descendue à 33,8°C et la température centrale à 36,7°C au début de l’exercice. Les résultats ont montré que la distance parcourue par le groupe refroidit était supp de 304 mètres (4% de + par rapport au grp non refroidit).

Gonzalez-Alonso (1999) immerge 7 cyclistes dans une eau à 17°C, 36°C et 40°C, à 3 jours d’intervalle, pendant 30 minutes avant de leur faire réaliser un effort à 60% de VO2 max jusqu’à épuisement. Il montre alors que le temps entre le début de l’exercice et l’épuisement augmente en fonction de la température centrale du début de l’exercice.

En conclusion le refroidissement cutané améliore les performances musculaires pour des efforts d’endurances. Le mécanisme physiologique proposé pour expliquer ces performances est tiré des publications de Booth et Kay qui supposent que les capacités de stockages de chaleur est plus importantes chez les patients refroidis avant exercice et donc que l’épuisement à l’effort survient en décalé par rapport aux patients non refroidis.

 

Application et bénéfices du froid lors de l'entrainement et la compétition

Un ouvrage qui pourrait vous intéresser

Si vous souhaitez en savoir plus sur les bénéfices du froid pour votre pratique sportive nous vous conseillons vivement cet ouvrage : Application du froid à l’entrainement et en compétition : l’influence de la température sur vos performances sportives de Sandra Ückert.

Sandra Ückert a obtenu son doctorat. en sciences du sport de l’Université de Münster et a terminé ses études post-doctorales à l’Université technique de Dortmund en sciences du sport et physiologie du sport. De 2009 à 2012, elle a été chef du département des centres d’entraînement olympique et des jeunes sports de compétition à l’Association allemande des sports olympiques. Depuis avril 2012, elle est professeur de sciences du sport et doyenne de la faculté des sciences du sport à l’Université H: G de la santé et du sport et elle était membre du présidium de l’Association d’athlétisme de Berlin (BLV).

Ce livre présente des études et des résultats qui prouvent que l’application du froid a une influence positive sur la performance et la capacité de régénération de l’athlète. Sur la base des résultats d’études internationales et compte tenu des mécanismes de contrôle et des principes de la thermorégulation, les effets de l’application du froid devraient être utilisés lors de l’entraînement et de la compétition

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